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L’Amazone, Bio Guéra et l’obélisque aux dévoués : trois monuments qui vous feront aimer le Bénin.

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Fin juillet, trois nouveaux monuments ont été ajoutés à Cotonou, chacun représentant l'histoire du Bénin. Ils font désormais la fierté du Bénin, suscitant l'admiration des pays voisins. De plus, les trois nouveaux monuments font référence à différentes parties de l'histoire et aux nouvelles attractions d'un pays qui mise sur le tourisme pour se développer.

Ils ont été inaugurés le 30 juillet à l'instigation du président béninois, entouré d'élites politiques et de dignitaires, dans le cadre d'un plan gouvernemental de valorisation du patrimoine historique et culturel. Partisan de la restauration de la mémoire historique du Bénin, Patrice Talon en a profité pour détailler le message politique associé à chaque pièce à chaque étape.

L’Amazone

Retenu depuis 2019 comme identité visuelle du Bénin dans le cadre du développement du tourisme, le symbole amazonien s'est formé en 2022. Il divise désormais le ciel de Cotonou des 30 premiers mètres, servant ainsi de touriste à Cotonou. La statue ambitionne de devenir un nouveau symbole des valeurs qui doivent inspirer les hommes et les femmes au Bénin : courage, bravoure et patriotisme.

Inspirée des Agodjié ou Minon, groupe de femmes guerrières formées par la reine Tassi Hangbè, unique monarque de Danxomè entre 1708 et 1711, la statue amazone est une ode aux femmes béninoises. Constitué d'une structure métallique avec une enveloppe en bronze pesant 150 tonnes, il est rapidement devenu le centre d'une immense attraction et a fait l'objet de plusieurs retombés.

L'ascension de la statue amazonienne fait également écho aux réformes politiques et institutionnelles que le Bénin a mises en place ces dernières années pour promouvoir et protéger les femmes. La création de l'Institut national de la femme, la garantie de 24 sièges féminins au Parlement et l'adoption d'une loi réprimant les crimes sexistes sont autant d'exemples de ces caractéristiques.

Bio guéra

Construite au milieu du rond-point de l'aéroport international de Cotonou, la statue Bio Guéra accueille désormais les touristes débarquant au Bénin. Ainsi, dans plusieurs régions du Bénin, l'image ancienne d'une femme versant de l'eau sur le sol et symbolisant l'hospitalité a cédé la place à celle d'un homme à cheval cabré en tenue militaire et armé d'armes.

Le monument de dix mètres de haut est fait d'acier, de fonte et de cuivre. Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts a déclaré que cela s'inscrivait dans la volonté du gouvernement de "donner aux visiteurs l'un des symboles les plus expressifs de l'identité historique de notre pays". En fait, Bio Guéra, né en 1856, était une figure qui a résisté à l'armée coloniale française qui tentait de conquérir l'ancien royaume au nord de l'actuel Bénin.

L’obélisque aux dévoués

À la fin de la série, l'obélisque dédié aux dévoués est tout aussi symbolique. Tout d'abord, il a été construit au cœur des Jardins Mathieu, un nouvel espace vert dans le quartier où vivait l'ancien président, le général Mathieu KEREKOU. Mais surtout, maintenant le chef de l'Etat viendra déposer une gerbe à la mémoire des fils et filles du Bénin qui ont donné leur vie pour le pays. Le 1er août 2022, Patrice Talon a lancé la tradition.

Depuis l'indépendance, les présidents successifs du Bénin ont déposé des gerbes de fleurs au pied du monument aux morts érigé à Xwlacodji, sur la côte de Cotonou. Mais ce bâtiment, construit avant 1903, Le premier est de commémorer les soldats français morts lors d'opérations militaires contre le royaume du Dahomey.

Grands projets de développement touristique

Outre les symboles de la fierté nationale, la statue de Bio géra, l’Amazone et l'obélisque dédié aux dévoués participent également à la réalisation d'un immense chantier pour le développement du tourisme dans le pays. Les autorités veulent faire du Bénin une destination phare en Afrique de l'Ouest, attirant 3 millions de touristes d'ici 2028. Trois nouveaux monuments érigés le long de l'Esplanade rénovée devraient y contribuer de manière significative.

C'est un argument qui surgit quand on parle du coût de construction d'un monument. L'exécutif n'a fourni aucune information à ce sujet. Pour un porte-parole du gouvernement, quelle que soit la facture, "le trafic touristique entrant (...) en amortira le coût". "Ce qui compte, c'est l'existence de ces trois monuments, et c'est ce qu'ils apportent à notre pays désormais", insiste Wilfried Léandre Houngbédji.