Le Bénin a accédé à l'indépendance complète le 1er août 1960, sous la dénomination de République du Dahomey. Les pouvoirs furent transmis au président Hubert Maga par le ministre d'État français Louis Jacquinot.
L'accession de l'actuel Bénin s'est passée d'une manière particulière comme raconte Jérôme Carlos, témoin de l'événement, à la Fondation ZINSOU. « Le 1 Août 1960 j’étais à Porto Novo, j’avais 16 ans, on nous avait annoncé que le président Maga allait prononcer le discours de l’indépendance. Et qu’il allait proclamer l’indépendance accompagné de 101 coups de canons. Et a minuit, on a entendu la voix du président Maga, la place était noire de monde, et on entendait ce discours qui s’égrainait. Et on se posait des questions. Parce qu’on nous disait qu’ailleurs il y a eu du sang, il y a eu des guerres, et voilà que nous nous engageons dans un processus qui nous ouvre les voies royales de l’indépendance. Nous étions heureux, nous étions contents. »
Le Bénin, destination historique de Double Sens, est un pays riche d’une histoire, de traditions et d’un patrimoine culturel uniques. Ce petit Etat d’Afrique de l’Ouest est également connu pour être la terre du vaudou, culte animiste qui imprègne, encore aujourd’hui, l’ensemble de la société béninoise. Pour découvrir ce culte peu ou mal connu en Europe et ailleurs, rien de tel que de participer à la fête du vaudou qui a lieu chaque début d’année. C'est la fête des religions traditionnelles. Le Bénin est le berceau du vodun, culte voué à un ensemble de divinités présentes partout et en tout. Il occupe une place très forte dans l'identité du pays. Son panthéon regroupe plus de 200 dieux. La fête du Vodoun est célébrée le 10 janvier à travers tout le Bénin, et plus particulièrement à Abomey, Ouidah, Grand-Popo, Porto-Novo... La journée nationale des cultes est fériée.
L' origine de la Gaani remonte à plus de sept (07) siècles. La fête de la Gaani a été instituée par Sunɔ Sero pour célébrer la quiétude de sa communauté retrouvée, après leur poursuite par une armée djihadiste ; d’où le nom « Gaani » qui serait une altération de « Ganni » qui signifie se blottir en langue bariba/baatɔnum. La Gaani signifie aussi la joie et symbolise la victoir. Présidée par sa majesté Chabi Naïna III, Empereur de Nikki, la Gaani est devenue aujourd’hui une fête identitaire internationale qui rassemble des touristes, et curieux venus du monde entier.
La richesse culturelle et touristique de la Gaani réside entre autre dans :
Célébrée pour la 1re fois en 1923, Nonvitcha a lieu tous les ans. Elle est organisée par l'association à but non lucratif du même nom, Nonvitcha, enregistrée en 1933. À chaque édition de Nonvitcha, cette association fait des actions de développement en construisant des écoles, des centres de santé et des laboratoires dans des lycées et collèges.À Pentecôte, tous les fils et filles Xwla et Xwéda du Bénin et de la diaspora se retrouvent à Grand-Popo, pour fêter le Nonvitcha.
Des activités culturelles, sportives, ludiques et touristiques sont organisées et une grande messe
d'action de grâce est célébrée sur la place Nonvitcha, par l'évêque du diocèse de Lokossa. Au fil du temps, Nonvitcha est organisée
dans d'autres régions du Bénin.
La journée officielle de célébration de la fête de Nonvitcha est le dimanche de Pentecôte. Au fil des années, ces retrouvailles ont
été modernisées et se déroulent en plusieurs jours. Le Nonvitcha est célébré à Grand-Popo avec une place retenue pour abriter les
différentes manifestations qui la caractérisent que sont : des communications, des soirées dansantes, des compétitions sportives,
des représentations culturelles et bien d’autres activités meublent les festivités de Nonvitcha. Au-delà d’une fête régionale et
nationale, cette célébration est devenue internationale et accueille des centaines d’étrangers venus pour le tourisme ou profiter des opportunités d’affaire.
Plusieurs entreprises profitent de l’affluence pour exposer et faire de la publicité de leurs produits.
Pour comprendre les origines de cette fête, il faut remonter à la période coloniale. Il s’agissait d’une fête dédiée à vouer un culte aux divinités. Et ceci pour les remercier de l’abondance des moissons venant des champs, dont ils sont les créateurs. Ce n’est qu’en 1954 que cette fête fût réadaptée en une célébration pour rassembler la diaspora de Savalou.
À cette occasion, des sacrifices, des prières aux différentes divinités, mais aussi des activités culturelles sont organisés.
Rassemblant les filles et fils Mahi, la fête instaurée par Tossoh Gbaguidi s’est positionnée au
fil du temps comme un événement phare, célébrant une rencontre annuelle entre les fils de Savalou.
Selon les représentants de la commune de Savalou et de la culture Mahi, cette fête est une reconnaissance de tout le peuple aux dieux pour leur assistance et leur protection. C’est aussi l’occasion de leur dire merci pour les bonnes récoltes des tubercules d’igname.
Cela constitue une obligation, car consommer ces tubercules avant les divinités revient à bafouer leur grandeur.
Ce qui pourrait pousser lesdites divinités à se retourner contre leurs protégés (le peuple de Savalou) ; provoquant sur ces derniers,
famines, maladies et même un abandon total.
La fête du 15 août se concentre sur l’igname et plus spécifiquement celle appelée « laboco » parce qu’il s’agit de la
première variété de tubercules récoltée au cours de la saison.
Institué en 2017, le Festival International de Porto Novo (FIP) connaît une avancée à chaque édition. Le FIP est un carrefour
culturel à dimension nationale avec pour vocation de révéler au monde entier, le riche patrimoine culturel et artistique de la ville Porto-Novo.
Fort des trois premières éditions riches en couleurs et en démonstrations de toutes sortes, ce festival des arts et cultures de
Porto Novo fait vibrer Porto Novo et le Bénin . Nouveau-né dans l’arène des festivals culturels béninois, le FIP, loin d’être un événement de trop, fait son petit parcours depuis 2017 et n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.
Cet événement se veut être, à l’instar des festivals culturels à l’international, comme le Carnaval de Rio de Janeiro, une rencontre axée sur la découverte de la diversité culturelle et du riche patrimoine historique et architectural de Porto Novo en particulier, et du Bénin en général. Site web: https://fip.bj
Créé en 1990, mais dont la première édition s’est tenue en 1991, le Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB), est l’œuvre du trio Antoine DADELE, alias DARASTONE, au titre de l’Administration publique béninoise, Tola KOUKOUI, metteur en scène et entrepreneur culturel privé béninois, et Yves BOURGUIGNON, alors Directeur du Centre Culturel Français de Cotonou. Pensé pour fédérer les peuples et les cultures d’Afrique et du Monde en faisant du Bénin la capitale mondiale du théâtre, le FITHEB est une Biennale dont l’objectif fondamental est de promouvoir et de célébrer le théâtre béninois et africain, sous toutes ses formes. Site web: http://www.fithebenin.com
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